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Regards croisés sur la pseudépigraphie dans l'Antiquité : Perspectives on Pseudepigraphy in Antiquity

2024 - Brepols

304 p.

Qu'il s'agisse d'écrire sous le nom de Pythagore, d'Orphée, de la Pythie, ou encore de Paul de Tarse ou d'Énoch, les Anciens usaient de noms d'emprunt célèbres pour s'exprimer. Phénomène fondamental de l'Antiquité, la pseudépigraphie n'a cependant fait l'objet d'aucune monographie avant les années 1970, avec le livre de Wolfgang Speyer, Die literarische Fälschung im heidnischen und christlichen Altertum (1971), et les Entretiens de la Fondation Hardt, Pseudepigrapha I. Pseudopythagorica - Lettres de Platon- Littérature pseudépigraphique juive (1972). Le sujet a alors suscité les critiques de plusieurs savants. Plus récemment, la somme que Bart Ehrman a consacrée à la question, Forgery and Counterforgery (2013), par les vives réactions qu'elle a provoquées- parfois critiques, parfois élogieuses- a contribué à relancer le débat. Le présent volume se propose de revenir sur ces importantes synthèses, en les abordant sous l'angle de figures précises, ainsi que d'époques, de langues et de régions diverses. Il vise.

aussi à élargir la recherche en mettant à l'épreuve les différentes théories énoncées dans la littérature savante. Il est désormais devenu essentiel d'étendre et de remodeler cette notion de pseudépigraphie qui touche également à celles d'"auctorialité", d'inspiration poétique, d'intention des auteurs antiques et de genres littéraires. [Résumé par l'éditeur].

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